Le venture capital vient en aide aux jeunes entreprises innovantes présentant un fort potentiel de croissance. Ce financement augmentant leur fond propre, leurs dirigeants bénéficient de capitaux indispensables lors des phases de développement de leur activité. Cette technique de financement est d’autant plus importante que les banques refusent souvent les prêts sollicités par ces entrepreneurs.
Le fait d’augmenter les fonds propres d’une jeune société lui permet de renforcer sa structure financière sans dettes. Ses créanciers bénéficient donc d’un gage de sécurité. Déterminant pour l’amorçage et la croissance d’une jeune entreprise prometteuse, le VC, comme par exemple Tiresias Angels vise deux objectifs du point de vue des investisseurs : le retour sur investissement et l’apport d’un soutien stratégique à l’entreprise.
Qu’est-ce que le VC ?
Le VC ou capital-risque est une technique de financement exploitée par les jeunes entreprises innovantes et non cotées. Les investisseurs sont généralement minoritaires. En offrant une aide financière au développement de sociétés innovantes et à fort potentiel de croissance, ils espèrent réaliser une belle plus-value lors de la revente des actions.
Les fonds levés lors d’un VC peuvent intervenir durant la phase d’amorçage d’une entreprise, c’est-à-dire lors du lancement. Les capitaux financeront la commercialisation des produits et services, la recherche et l’élaboration de nouveaux prototypes.
Le déroulement du venture capital
Avant de convaincre un investisseur, l’entreprise doit présenter un projet pertinent et rigoureusement élaboré. Ce business plan devra détailler, entre autres, le projet dans son ensemble, présenter l’équipe qui le conduit, déterminer le montant des fonds nécessaires…
Après une phase d’étude de plusieurs mois, les investisseurs accepteront ou refuseront le projet. En cas d’acceptation, une procédure sera lancée pour aboutir à la levée des fonds.
Les investisseurs percevront une plus-value lorsqu’ils revendront leurs titres. La sortie du capital peut s’opérer de différentes manières : la cession des actions à une autre entreprise, l’introduction en bourse de la société en question, la réduction ou l’amortissement du capital ou le rachat des actions par les dirigeants.
Une technique de financement impliquant de gros capitaux
Pour une entreprise, solliciter un capital-risque VC implique de faire grossir son capital de manière significative. En effet, certains investisseurs regroupés peuvent injecter des centaines de milliers d’euros. S’ils considèrent que les entreprises sont susceptibles de s’inscrire comme leaders sur leur marché, les capitaux peuvent atteindre des dizaines de millions d’euros.
Les projets des sociétés en question doivent donc faire état de gros besoins de financement. Mais les investisseurs s’assureront qu’elles soient en mesure d’atteindre les objectifs établis par leur business plan.
Un investissement qui implique une réflexion quant à l’avenir de l’entreprise
S’agissant d’un investissement extérieur de très grande ampleur, les dirigeants de l’entreprise vont voir leur pouvoir de décision diminuer. En outre, un des principaux objectifs du VC est de permettre à aux investisseurs de générer des profits rapidement. Il en résulte une possibilité d’entrée en bourse précoce entraînant une valorisation supérieure. Les titres seront alors cédés pour générer d’excellents retours sur investissement. Néanmoins, tous les investisseurs VC n’abordent pas cette opération financière sous cet angle. Certains ambitionneront de pérenniser l’entreprise. Arrivera tout de même un moment ou les investisseurs estimeront la nécessité de revendre leurs titres pour bénéficier de belles plus-values.